Taγemsa

Nous reprenons, ici, quelques papiers parus dans différents organes de presse écrite sur A. Bouhi. La source est donnée, sous le même intitulé, en bas de page avec renvoi par lien hyperlink.

DÉCÉDÉ DIMANCHE DERNIER DES SUITES D’UNE LONGUE MALADIE

L’idole béjaouie, Abdelkader Bouhi, enterrée dans sa ville natale

Par : Ouhnia Kamel

Le chanteur kabyle Abdelkader Bouhi, décédé dimanche dernier, à l’âge de 57 ans, a été inhumé, avant-hier, lundi 23 juin, au cimetière Sidi Ahmed, sur les hauteurs de la ville de Béjaïa.
Le défunt artiste, père de cinq enfants, a rendu l’âme chez lui, à Tala Ouariane, dans la périphérie de la capitale des Hammadites, après avoir séjourné pendant plusieurs jours, au CHU Khellil-Amrane de Béjaïa. Il avait combattu avec un courage exemplaire sa maladie qui a finalement eu raison de lui. Il laisse derrière lui un répertoire riche d’une douzaine d’albums. C’est au début des années 1980 qu’il commence sa carrière artistique, lui qui était déjà un fan de la musique chaâbie. Dahmane El-Harrachi, Youcef Abdjaoui, Matoub Lounès, Hachemi Guerouabi, Slimane Azem… sont autant de maîtres du style chaâbi ayant inspiré le défunt artiste qui avait, d’ailleurs, rendu hommage, à travers ses chansons, à ces virtuoses de la musique algérienne. Au fil des années, l’enfant prodige de Béjaïa a fini par s’imposer comme l’une des figures emblématiques de la chanson kabyle, notamment dans sa région natale. Kader, comme l’appelaient ses intimes, s’est fait connaître par ses belles chansons, telles que “Anda lats ?” (Où est-elle ?), “Avehri n-cetwa” (Le vent de l’hiver), “Ezzine Net-Bedjawiyine” (La beauté de la femme béjaouie), ou encore “Vgayet a tamurt-iw” (Béjaïa, ô ma ville). Pour faire découvrir les quatre coins de sa ville natale, il y citera les principaux quartiers de Béjaïa. En outre, il avait eu à aborder d’autres thèmes, tels que la misère sociale, la jeunesse, l’amour, l’amazighité, la crise du logement…
La Maison de la culture de Béjaïa qui s’apprête à organiser le festival de la chanson kabyle, prévu du 9 au 14 août prochain, a décidé de dédier l’édition de cette année, au défunt Abdelkader Bouhi.
À noter que sa dépouille mortelle, drapée de l’emblème national, a été exposée le jour de son enterrement au siège de la maison de la culture Taos-Amrouche de Béjaïa, lieu de prédilection du défunt chanteur. Très nombreux les citoyens et les artistes qui sont venus lui rendre un ultime hommage, avant de l’accompagner à sa dernière demeure. Modeste qu’il était, Bouhi a eu droit à des obsèques grandioses, en tout cas, à la hauteur de son parcours artistique. L’idole des Béjaouis s’éteint, certes, mais sa voix mélodieuse résonnera pour l’éternité !

Source: Le journal liberte (algerie) en ligne


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